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AURÉLIE DJIENA

CAMEROUN

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(English version below French version)

Aurélie Djiena (1993 -) est une artiste plasticienne qui vit et travaille à Douala au Cameroun.
Sa rencontre avec l'art fût tout sauf une évidence. En effet, le rêve de la jeune artiste était de suivre les traces de ses parents et de s'épanouir dans l'enseignement. Toutefois, en 2012, c'est à l'institut des beaux-arts de l'Université de Douala à Nkongsamba qu'elle est reçue. La passion lui vient alors sous les encouragements de Jean-Jacques Kanté, Hervé Youmbi et Kristine Tsala.

Aurélie se spécialise en troisième année et décide malgré un enseignement centré autour du réalisme de se tourner vers un sujet qui lui tient à cœur, la rencontre de l'artisanat et de l'art contemporain. Sa recherche se précise en master alors qu'elle aspire à donner une image nouvelle à la pratique artisanale. Son propos se tourne alors vers la revalorisation de cette pratique omniprésente chez ses ancêtres. Le tissage et la vannerie deviennent les outils premiers de son langage artistique.

Dans ses œuvres, Aurélie Djiena aborde les questions tournant autour des relations humaines, et du vivre ensemble. Le tissage et la vannerie mais aussi la fusion entre abstraction lyrique et géométrique sont ainsi pour l’artiste une métaphore directe des liens humains qui forment la société. Pour aller dans ce sens, ce sont de véritables rencontres qu’elle décide d’organiser au sein même de ses œuvres. En effet, dans son processus créatif, Aurélie invite des artistes, des proches mais aussi bien souvent des enfants en bas âges, à exprimer leurs émotions de manière libre sur le support qu’elle leur fournit. C’est également pour elle un moyen de créer des rencontres, au cœur de ses créations, de personnes qui ne se seraient jamais rencontrées autrement. Les œuvres de l'artiste se rapprochent volontairement de l’Op Art, dont l’un des maîtres Vasarely est une grande source d’inspiration. Pour la vannerie, elle s’inspire de sa famille mais aussi de l’auteur camerounais Engelbert Mveng et de son étude de la symbolique des motifs de vannerie. À travers la répétition des motifs de tissage, l’artiste rend également hommage à Owusu Ankomah et El Anatsui.

En 2017, Aurélie Djiena participe aux ateliers Moving Frontiers organisés par l’Ecole nationale supérieure d’arts de Paris-Cergy puis à l’atelier Artwork animé par Simon Njami à la galerie Mam’ de Douala. À l’occasion de la 4ème édition du festival Salon Urbain de Douala – SUD2017, un Prix SCB Cameroun Spécial Femme lui est remis pour son œuvre Symphonie Quotidienne. En septembre 2019, elle réalise sa première exposition solo à la Villa Allemande à Yaoundé, récompense du prix Goethe-découverte lancé par le Goethe Institut. L’artiste fait également partie des jeunes talents soutenus et présentés par Marilyn Douala Bell dans l’espace incontournable Doual’Art, fondé par elle-même et son époux Didier Schaub.


Aurélie Djiena (1993 -) is a visual artist who lives and works in Douala, Cameroon. Her encounter with art was anything but obvious. Indeed, the dream of the young artist was to follow in the footsteps of her parents and to flourish in teaching. However, in 2012, it is at the Institute of Fine Arts of the University of Douala in Nkongsamba that she is received. The passion comes to her under the encouragement of Jean-Jacques Kanté, Hervé Youmbi and Kristine Tsala.

Aurélie specializes in her third year and decides, in spite of a teaching centered around realism, to turn to a subject that is close to her heart, the meeting of crafts and contemporary art. Her research became more precise during her master's degree, as she aspired to give a new image to the practice of craftsmanship. Her intention is to revalorize this omnipresent practice among her ancestors. Weaving and basketry become the primary tools of her artistic language.

In her works, Aurélie Djiena addresses issues revolving around human relations and living together. Weaving and basketry but also the fusion between lyrical and geometric abstraction are thus for the artist a direct metaphor of the human links that form society. To go in this direction, it is real meetings that she decides to organize within her works. Indeed, in her creative process, Aurélie invites artists, relatives but also very often young children, to express their emotions freely on the medium she provides them. It is also a way for her to create encounters, at the heart of her creations, of people who would never have met otherwise. The works of the artist are voluntarily close to Op Art, of which one of the masters Vasarely is a great source of inspiration. For the basketry, she is inspired by her family but also by the Cameroonian author Engelbert Mveng and his study of the symbolism of basketry patterns. Through the repetition of weaving patterns, the artist also pays tribute to Owusu Ankomah and El Anatsui.

In 2017, Aurélie Djiena participated in the Moving Frontiers workshops organized by the Ecole nationale supérieure d'arts de Paris-Cergy and then in the Artwork workshop led by Simon Njami at the Mam' gallery in Douala. On the occasion of the 4th edition of the festival Salon Urbain de Douala - SUD2017, a SCB Cameroon Special Woman Prize is awarded to her for her work Symphonie Quotidienne. In September 2019, she will hold her first solo exhibition at the Villa Allemande in Yaoundé, a reward for the Goethe-Discovery Prize launched by the Goethe Institute. The artist is also part of the young talents supported and presented by Marilyn Douala Bell in the essential space Doual'Art, founded by herself and her husband Didier Schaub.

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