Après avoir fait ses classes dans le monde du free-fight et du hip-hop, Samuel Cueto s'est progressivement tourné vers la photographie argentique sur les conseils du photographe Armen Djerrahian.
Portraitiste de rue, Samuel Cueto a axé son travail sur les laissés pour compte, les invisibles qui vivent loin des centres-villes. Issu des quartiers populaires de cette France "oubliée", Samuel Cueto rend hommage à ses semblables auxquels plus personne ne semble prêter attention.
Samuel Cueto est tombé amoureux de la Thaïlande. Il s'y est rendu à six reprises entre 2014 et 2016 pour réaliser sa série emblématique de photographies qui a donné lieu à sa première grande exposition "City of Smiles" à la galerie Argentic. Son travail a également été présenté aux Rencontres Photographiques d'Arles en 2016 et à la 193 Gallery en 2018.
Principalement réalisées dans les ghettos de Bangkok, Pattaya et Phuket, ses photographies sont loin des paysages de carte postale : gangs locaux, trafiquants en tout genre, prostituées, vivent dans une autre réalité, pourtant à quelques minutes des plages paradisiaques. Samuel Cueto rend hommage à ces personnes marginalisées, à leur fragilité, à leur humanité.
Entre 2014 et 2018, Samuel Cueto s'est également rendu en Inde et au Sénégal pour capturer des portraits authentiques de personnes authentiques. Alors que de nombreux photographes ont tenté de capturer le monde des ghettos et des banlieues sans réussir à dépasser l'exotisme de la photographie de safari, Samuel Cueto n'a pas peur de se salir les mains et de montrer les dessous sales et crasseux de notre société.