Hassan Hajjaj interroge la tradition et l'identité, en s'intéressant notamment au port du voile, ainsi qu'au quotidien des personnes qu'il rencontre, amis ou inconnus croisés dans les rues du Maroc ou d'ailleurs. Son travail est une forme de célébration de la culture visuelle populaire du souk, espace social, symbole d'interactions et d'échanges. L'artiste emprunte volontiers à la culture marocaine, en utilisant des stéréotypes picturaux comme les odalisques ou des images de marques et leurs logos cultes. Il assemble et oppose avec audace des éléments orientaux et occidentaux, pour créer un univers riche et universel. Le soin que Hassan Hajjaj apporte à l'encadrement de ses photos n'est pas sans rappeler le degré de finition dans la répétition des motifs dans l'art décoratif islamique.
Le travail du cadre est l'une des caractéristiques les plus importantes de l'œuvre de Hassan Hajjaj. On y retrouve un sens aigu de la récupération : pneus, conserves, pots de peinture, tapis en vannerie et autres.
Ses œuvres ont intégré des collections de renom telles que celle du Los Angeles County Museum of Art (États-Unis), du Virginia Museum of Fine Arts (États-Unis), de l'Institut des cultures islamiques de Paris (France), du Victoria and Albert Museum (Royaume-Uni), de la collection Barjeel (Émirats arabes unis), entre autres. 
En 2019, l'artiste a bénéficié d'une grande rétrospective à la Maison Européenne de la Photographie à Paris. Cette dernière a ensuite été présentée en Suède, en Angleterre, en Corée du Sud et aux États-Unis.